Le test utilisateur est une méthode user centric permettant d’évaluer la qualité de l’expérience utilisateur d’un produit en le confrontant à ses utilisateurs afin d’identifier et de prioriser les améliorations à apporter. Cette méthode user centric consiste à définir la stratégie de test en sélectionnant le bon type de test utilisateur en fonction des objectifs, à rédiger le protocole pour obtenir les bons insights, à recruter le panel en se basant sur les personas et à effectuer des tests utilisateurs modérés pour échanger en direct avec les utilisateurs ou des tests non modérés pour une évaluation grandeur nature. Les enseignements tirés de ces tests utilisateurs sont hautement qualitatifs et nécessitent la collaboration entre l’équipe produit et l’équipe métier pour une expérience utilisateur de haute qualité.

Confrontez votre produit à vos utilisateurs afin d’évaluer sa prise en main et de favoriser son adoption. Notre équipe vous accompagne de la stratégie de test utilisateur à l’analyse des résultats, en passant par la rédaction du protocole et la création du prototype. 
Le test utilisateur est la méthode la plus efficace pour juger de la qualité de l’expérience utilisateur d’un produit. Comprenez que “vous n’êtes pas l’utilisateur” et que le seul moyen de valider une démarche centrée utilisateur est de mettre votre produit entre ses mains. 

Comment mettre en place des tests utilisateurs, recruter des utilisateurs et en tirer les bons enseignements ? Nos experts définissent avec vous vos objectifs, sélectionnent la bonne méthode d’évaluation et mettent en place les tests utilisateurs pour en tirer le meilleur et identifier et prioriser les améliorations à mettre en place sur votre produit.  

Notre méthodologie : définir la stratégie de tests pour mettre en place la bonne méthode

Sélectionner le bon type de test utilisateur en fonction des objectifs

Il existe de nombreux outils et de nombreuses méthodes de tests différents. On peut mettre en place des tests quantitatifs, sur plusieurs centaines de testeurs, ou bien qualitatifs, en entretien direct avec moins d’une dizaine d’utilisateurs. On peut également cumuler ces méthodes, ou même déployer des tests concurrentiels pour évaluer l’environnement concurrentiel du point de vue de l’UX. Dans tous les cas, ce sont les objectifs des tests utilisateurs qui déterminent quelle méthode user centric mettre en place.

Rédiger le protocole pour obtenir les bons insights

Le protocole est le document qui centralise l’ensemble des informations sur les tests et définit leurs paramètres : objectifs, contexte, panel, scénario, missions et questions posées aux testeurs. C’est un document stratégique pour s’assurer que la matière récoltée permettra de remplir les objectifs, et pour bien calibrer le prototype afin qu’il réponde aux exigences du scénario et des tâches à réalisées.

Recruter le panel en se basant sur les personas

Les participants aux tests peuvent être recrutés parmi la base client, ou bien en passant par des panels externes. Selon la méthode employée, plus ou moins de testeurs seront nécessaires. Cela peut aller de plusieurs centaines à une poignée d’utilisateurs. À l’idéal, le panel correspond le plus possible aux personas du produit testé. Mais satisfaire ces exigences n’est pas toujours évident, et il faut alors identifier les critères prioritaires à prendre en compte : un métier, une taille d’entreprise, une tranche d’âge ou encore un pré-requis en terme de compétences techniques.

Les tests modérés pour échanger en direct avec les utilisateurs

La méthode traditionnelle, mais aussi la plus efficace

À l’origine, les tests utilisateurs ont lieu en face afin d’observer l’utilisateur au plus près lors de son interaction avec le produit. La démocratisation des outils de tests utilisateurs a permis de recréer ces conditions d’analyse idéales à travers des appels vidéos, tout en levant les nombreuses barrières du test en présentiel : limites de déplacement, organisation complexe, contraintes de planning… Il suffit de se mettre d’accord sur un créneau pour pouvoir observer un utilisateur venu de n’importe où, dans son contexte d’utilisation quotidien (à la maison, au bureau, en déplacement…).

La collaboration entre équipe produit et équipe métier au cœur de la démarche

Nos experts sont rodés à l’analyse des comportements des utilisateurs, mais lorsque la logique métier entre en compte, l’association avec les experts du domaine devient primordiale pour ne pas laisser passer d’informations essentielles aux process métiers. Qu’il s’agisse de rédiger le protocole de tests, qui comprend le scénario, les missions et les questions adressées aux testeurs, ou d’échanger en direct avec l’utilisateur lors de la session, nos outils et notre méthodologie nous permettent de faire collaborer les équipes sans interférer sur la qualité du test utilisateur.

Des enseignements hautement qualitatifs

Cet échange direct est le plus riche de tous : il permet d’observer les interactions de l’utilisateur, de l’entendre s’exprimer sur son expérience, mais aussi et surtout de voir les nombreux indices non-verbaux qu’il donne. Expressions faciales, mouvements hésitants et changement d’intonation sont autant d’éléments qui permettent d’identifier des problèmes et de creuser en profondeur leurs causes et leurs conséquences. Cette matière a une valeur inestimable pour concevoir une expérience utilisateur de haute qualité.

Les tests non-modérés pour une évaluation grandeur nature

Évaluer des logiques de performance 

Lorsque l’on veut savoir si un nouveau parcours ou une refonte de l’interface atteignent un objectif UX précis, il devient nécessaire de s’appuyer sur les retours de plusieurs dizaines d’utilisateurs. Diriger chacun de ces tests demanderait à la fois trop de ressources et trop d’organisation. C’est pour cette raison que nous privilégions les tests dits “non-modérés” : chaque utilisateur accède à l’interface à tester et à une suite d’instructions en toute autonomie. Cette méthode user centric nous permet ainsi de lancer un gros volume de tests simultanément.

S’adresser à une cible B2C/grand public 

Les projets qui s’adressent à une large variété d’utilisateurs sans spécificités précises sont parfaits pour ce type de test. Le recrutement d’un panel de plusieurs dizaines, voir plusieurs centaines de testeurs sur la base de quelques critères socio-démographiques simples s’en retrouve facilité. Cette méthode user centric est particulièrement indiquée pour les sites web qui souhaitent approfondir leur compréhension d’un metrics spécifique en se basant sur des retours utilisateurs.

S’appuyer sur le volume sans perte de qualité des retours 

Là où les outils d’analytics et de tracking vous fournissent exclusivement des données quantitatives et vous servent à formuler des hypothèses, les tests non-modérés cumulent la quantité, grâce à des questionnaires et des sondages pour la grande majorité du panel, et des enregistrements vidéos et audio sur un plus petit échantillon. Les graphiques et les retours écrits permettent d’évaluer l’importance et la volumétrie des problèmes rencontrés, là où les vidéos permettent d’analyser des comportements spontanés et d’approfondir les problèmes identifiés. 

Le micro-testing pour intégrer les tests au cycle produit

Le micro-testing pour tester à moindre coût 

Les outils de micro-testing sont pensés pour mettre en place de petits tests, rapides à préparer, à réaliser et à analyser. On recrute entre 20 et 30 utilisateurs qui réalisent les tests non-modérés, puis on récupère leurs retours écrits, vidéos ainsi qu’un rapport analytics. L’idée ici n’est pas d’aller en profondeur, mais bien de tester des hypothèses : est-ce que les choses marchent ou ne marchent pas ?

Tester plus petit et tester plus souvent 

Dans le cadre du développement d’un produit sous forme de sprints, intégrer une démarche de tests utilisateurs représente un vrai défi : le temps de mettre en place les tests et de les analyser, les équipes ont déjà avancé et sont passées à une autre phase. La solution est alors de réduire le périmètre des tests et d’alléger leur traitement au maximum, afin de les intégrer aux sprints. On se concentre alors sur les éléments qui ont le plus de valeur : le parcours utilisateur principal, l’écran le plus vu, la fonctionnalité innovante…

Alléger le travail de prototypage pour tester plus rapidement 

La conception du prototype qui sera mis entre les mains des testeurs représente une part importante du travail de test. Prendre en compte tous les cas de figure et envisager tous les scénarios pour rapprocher le prototype au plus près du comportement final demande du temps et de la méthodologie. Le prototype est donc un levier stratégique pour le micro-testing : en réduisant le périmètre des tests en petites unités testées en plusieurs fois, on réduit considérablement le travail de prototype. On obtient ainsi des petits tests non-modérés réalisés par les testeurs en quelques minutes seulement.

Adopter une démarche d’amélioration continue centrée sur l’utilisateur 

Au-delà de la validation des grands principes ergonomiques et de l’expérience globale, la valeur des tests réside dans leur capacité à révéler des opportunités d’amélioration du produit. Mais ces opportunités nécessitent un temps dédié à la mise en place des recommandations issues de l’analyse des tests. En fin de projet, ce temps peut parfois manquer aux équipes. En intégrant les tests au cycle produit, et en réduisant le périmètre de ces tests à l’état de micro-tests, il devient plus facile d’intégrer également les ressources pour la mise en place d’améliorations au sprint suivant. Une telle démarche réduit radicalement les coûts de développement au lancement du produit et augmente l’adoption du produit par les utilisateurs.

Nos experts

Nicolas Tournois

UX director

Maxime Mangeret

UX designer